Jacqueline S.

Saint-Émilion
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Historique de Saint-Emilion Les hommes du paléolithique, 30.000 ans avant notre ère, ont trouvé, sur le site de Saint-Emilion, des conditions propices à leur installation. Ceux du néolithique, entre 2.300 et 10.000 ans avant notre ère, ont laissé des traces de leur présence dans notre région. (Menhir de Peyrefitte). Avec la colonisation romaine, en 56 avant Jésus-Christ, les premières amphores de vin sont produites. Des villas sont édifiées dont celle, fameuse, du poète Consul Ausone. Après l’effondrement de Rome, au Vème siècle, les Goths et les Alains occupent l’Aquitaine, puis sous le règne des successeurs de Clovis, la religion catholique étend son influence avec des moines évangélisateurs qui fondent des monastères comme celui de Lucaniac à Saint-Emilion. Milian, ancien intendant de Vannes, en route vers Compostelle, s’arrête dans une grotte près de la Dordogne et s’y fixe. A sa mort, en 787, ses disciples édifient la toujours actuelle église monolithe. Milian, devenu Emilion a donné son nom à Saint-Emilion. Les Bénédictins prospèrent autour de la Collégiale de Saint-Emilion et de son cloître. Ils ont besoin de vin pour célébrer la messe et développent la culture de la vigne. Passée sous domination anglaise en 1152, la cité obtient, en 1199, une autonomie administrative, judiciaire et financière par la création de la Jurade de Saint-Emilion. Au XVIIème siècle, grâce à une demande croissante de vins par les pays du Nord de l’Europe, la viticulture progresse : une sélection des cépages est entreprise. Apparaît la notion de cru pour les meilleurs vins. Dissoute au moment de la révolution française, la jurade renaît en 1948. Le premier Syndicat Viticole français est créé à Saint-Emilion en 1884. Il devient Conseil des Vins en 2007.